¡Oh suplicios más fuerte de ser sólo forma única
aflicción de huidizas creaciones
ruego del desierto humillado;
en vano las tormentas azotan nuestras nucas
ya que poseéis la eterna dureza de las rocas
y adorables espadas del silencio han retado en vano vuestros ímpetus.
¡Suplicios, sordos centinelas,
Oh, pañoles colmados de deseos de estrellas!
Vuestros brazos de ayer de los de hoy están llenos
y en vano han realizado los gestos necesarios;
vuestros brazos entre estos abanicos de vidrio,
nuestros ojos posados sobre tierra
y vuestros tibios dedos en nuestros pechos ciegos
a nuestra soledad oponen sólo otra de acero.
Lo sé, lo sé, no lo repitáis más:
habéis perdido el duro semblante del fulgor,
olvidasteis los frescos cabellos matutinos
y como cada día ya no anuncia su curso
creísteis parado el tiempo y la angustia extinguida,
pensasteis que un camino nuevo antes vos se abría.
¡Por qué cavar vosotros ésta fosa mortal,
por qué llorar debajo del hombro de los astros,
por qué llorar al mundo vuestra noche lasciva!
¡A qué pues, vuestras manos de débil asesino,
si muy pronto la sombra nos reunirá en sus párpados,
seremos como tumbas en donosos jardines!
No, no, yo sé vuestra aventura
yo conozco ese impulso del mástil hacia el cielo,
de ese cuerpo desnudo y lágrimas de ensueño,
de la arcilla del mármol y del polvo del bronce,
yo sé de vuestras risas trémolas
de rodillas raídas que roen las tinieblas
y ese escalofrío áspero de riñones.
Dime ¿por qué el muro de piedra?
¿por qué este bloque de amor sellado?
¿por qué ese beso de rojos labios?
¿por qué esta hiel y este veneno?
Más me afecta el paso del tiempo que vuestras deslealtades.
¡Oh navíos de altos bordes con esa estela de espuma,
vuestras velas desplegadas, vuestro odio que se acumula!
¿por qué ahondar estos oleajes como una zanja de sangre?
¿por que estos hombres volcados sobre el mar como en las fuentes de sed,
si los muertos de la víspera se niegan a renacer?
***
Ô tourments...
Ô tourments plus forts de n'être qu'une seule apparence
Angoisse des fuyantes créations
Prière du désert humilié
Les tempêtes battent en vain vos nuques bleues
Vous possédez l'éternelle dureté des rocs
Et les adorables épées du silence ont enfin défié vos feux noirs
Angoisse des fuyantes créations
Prière du désert humilié
Les tempêtes battent en vain vos nuques bleues
Vous possédez l'éternelle dureté des rocs
Et les adorables épées du silence ont enfin défié vos feux noirs
Tourments sourdes sentinelles
Ô vous voûtes gorgées de désirs d'étoiles
Vos bras d'hier pleins des bras d'aujourd'hui
Ont fait en vain les gestes nécessaires
Vos bras parmi ces éventails de cristal
Vos yeux couchés sur la terre
Et vos doigts tièdes sur nos poitrines aveugles
N'ont créé pour notre solitude qu'une solitude d'acier
Ô vous voûtes gorgées de désirs d'étoiles
Vos bras d'hier pleins des bras d'aujourd'hui
Ont fait en vain les gestes nécessaires
Vos bras parmi ces éventails de cristal
Vos yeux couchés sur la terre
Et vos doigts tièdes sur nos poitrines aveugles
N'ont créé pour notre solitude qu'une solitude d'acier
Je sais je sais ne le répétez pas
Vous avez perdu ce dur front de clarté
Vous avez oublié ces frais cheveux du matin
Et parce que chaque jour ne chante plus son passage
Vous avec cru l'heure immobile et la détresse éteinte
Vous avez pensé qu'une route neuve vous attendait
Vous avez perdu ce dur front de clarté
Vous avez oublié ces frais cheveux du matin
Et parce que chaque jour ne chante plus son passage
Vous avec cru l'heure immobile et la détresse éteinte
Vous avez pensé qu'une route neuve vous attendait
Ô vous pourquoi creuser cette fausse mortelle
Pourquoi pleurer sous les épaules des astres
Pourquoi crier votre nuit déchaînée
Pourquoi vos mains de faible assassin
Bientôt l'ombre nous rejoindra sous ses paupières faciles
Et nous serons comme des tombes sous la grâce des jardins
Pourquoi pleurer sous les épaules des astres
Pourquoi crier votre nuit déchaînée
Pourquoi vos mains de faible assassin
Bientôt l'ombre nous rejoindra sous ses paupières faciles
Et nous serons comme des tombes sous la grâce des jardins
Non non je sais votre aventure
Je sais cet élan retrouvant le ciel du mât
Je sais ce corps dépouillé et ces larmes de songe
Je sais l'argile du marbre et la poussière du bronze
Je sais vos sourires de miroir
Ces genoux usés que rongent la ténèbre
Et ce frisson de rein inaccessible
Je sais cet élan retrouvant le ciel du mât
Je sais ce corps dépouillé et ces larmes de songe
Je sais l'argile du marbre et la poussière du bronze
Je sais vos sourires de miroir
Ces genoux usés que rongent la ténèbre
Et ce frisson de rein inaccessible
Pourquoi le mur de pierre dites-moi
Pourquoi ce bloc scellé d'amitié
Pourquoi ce baiser de lèvres rouges
Pourquoi ce fiel et ce poison
Les minutes du temps me marquent plus que vos trahisons
Pourquoi ce bloc scellé d'amitié
Pourquoi ce baiser de lèvres rouges
Pourquoi ce fiel et ce poison
Les minutes du temps me marquent plus que vos trahisons
Ô navires de haut-bords avec ce sillage de craie
Vos voiles déployées votre haine se gonfle
Pourquoi creuser ces houles comme une tranchée de sang
Pourquoi ces hommes penchés sur la mer comme aux fontaines de soif
Si les morts de la veille refusent de ressusciter
Vos voiles déployées votre haine se gonfle
Pourquoi creuser ces houles comme une tranchée de sang
Pourquoi ces hommes penchés sur la mer comme aux fontaines de soif
Si les morts de la veille refusent de ressusciter
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